Dans le cadre d'une interview délivrée à L'Équipe, Danijel Subasic s'est confié sur son bien-être à Monaco, où il arrive à mener une vie en conformité avec ses principes. Des mots qui font du bien quand on est un supporter invétéré de l'AS Monaco.
Toujours positif, le Croate estime que quand « tu vis à Monaco, c'est normal de sourire. Regarde ça mon ami, la mer, le soleil, le ciel bleu. Pourquoi je baisserais la tête ? Je ne sais pas comment les autres vivent ça, mais moi je suis heureux ». Dans cet environnement, il n'oublie pas d'où il vient : « Mes amis du quartier de Zadar vivent de petits boulots à 400 ou 500 euros par mois. Je suis content quand je suis avec eux. [...] Si je n'avais pas été footballeur, je serais comme eux ». L'occasion pour le joueur sous contrat jusqu'en juin 2019 de redire son amour de l'ASM malgré une offre d'un club disputant la Ligue des Champions (AS Roma), l'été dernier : « J'aime tout à Monaco, je veux finir ici. [...] J'ai dit à Vadim que je voulais rester. Je suis trop bien ».
Ne mâchant jamais ses mots, l'ancien portier du NK Zadar ou de Hajduk Split se montre virulent, notamment quand on lui parle des trophées UNFP, auquel il n’est pas nommé cette saison : « Je m'en fous. L'an dernier j'étais dedans et je m'en fichais. Quand j'ai été champion de Ligue 2, c'est Boucher qui avait gagné. Je respecte tous les gardiens, mais ce trophée à 20 euros, c'est nul. Il resterait chez moi, au village (en Croatie) si je le gagnais. Mon trophée, c'est de jouer la Ligue des Champions. Quarts de finale contre la Juventus, l'an passé, vous vous souvenez ? Je n'ai pas besoin d'avoir ma photo dans le journal, je n'ai plus 20 ans. Je suis numéro 1 en Croatie et à Monaco, deux belles équipes [...] Voir ta tête pourrie sur les affiches, dans la rue, je déteste ça. C'est nul ».
Recentré sur la saison de l'ASM, "Suba" estime que le club du Rocher n'a pas non plus été aidé par l'arbitrage : « Contre Reims et contre Bordeaux, l'arbitre a tout sifflé contre nous. A Rennes, on prend un but sur une main. Les gens s'en fichent, ils préfèrent dire : "A Monaco, ils sont nuls". [...] Quand je suis nul, je le dis, mais là, on ne nous fait aucun cadeau. J'arrête, je m'en fous, on va finir deuxième. [...] On va gagner contre Guingamp, à Lyon et contre Montpellier, et voilà ».
Interrogé en début d'entrevue sur ses meilleures relations en Principauté, l'International croate (18 sélections) porte une tendresse particulière pour trois de ses coéquipiers : « En premier, c'est Nabil Dirar, on est arrivés ensemble. Après c'est Toulalan et Raggi. Écoutez-moi : il y a 10 ans, j'ai joué un France-Croatie en Espoirs, à Pau. Dans le tunnel, je me retourne pour regarder les Français et je vois un grand-père avec des cheveux blancs, c'était Toulalan. J'ai fait un match d'enfer mais on a perdu 1-0, but de... Toulalan ! Quand on s'est retrouvé ici, je n'avais pas oublié et lui non plus : il n'en a pas marqué beaucoup des buts. Je l'aime beaucoup, il donne tout [...]. Dirar est comme moi : sérieux sur le terrain, jamais en dehors. Avec Nabil, tu ne peux pas parler cinq minutes sérieusement. Il a raison, c'est si dur sur le terrain, après, il faut rigoler. Dirar est fou, Raggi aussi est dingue ».
20:05 | Transferts
19:03 | Transferts
17:55 | Transferts
17:24 | Transferts
16:32 | Joueurs
13:55 | Transferts
Hier | SCK/ASM FC - Amical - été 2016
Résumé vidéo du match nul contre Kriens
Hier | Sélections
Hier | SCK/ASM FC - Amical - été 2016
Hier | SCK/ASM FC - Amical - été 2016